Voici l'histoire...

Admin Messages : 306 Date d'inscription : 22/08/2008

L'immonde femme au comptoir vous toise de haut en bas, puis crache par terre avant de prendre la parole:
"Personne n'est libre tout de suite... à moins que..."
Il vous semble voir comme une lueur cruelle dans les yeux de la femme, et peut etre un sourire au coin de ses lèvres, mais vous ne pourriez en jurer tant elle reprend vite sa mine patibulaire.
"Il y en a une, mais il ne faudra pas hésiter à la corriger si elle ne se montre pas correcte. Elle est nouvelle et ne connait pas encore les ficelles du metier...."
Elle vous indique alors un escalier au fond de la pièce.
"C'est la dernière chambre."

Vous vous engagez dans l'escalier, avant d'arriver dans un couloir que vous traversez lentement. A ettendre les bruits qui s'échappent des portes que vous dépassez, il semble effectivement qu'elles soient toutes occupées.
Vous arrivez enfin vers la dernière porte. Quelques lattes grincent sous vos lourdes bottes. Vous posez la main sur la poignée et commencez à ouvrir la porte...

Messages : 11 Date d'inscription : 20/09/2008

Juste à quelques pas...

Cachée derrière une imposante armoire en chêne, j'appréhende l'ouverture de la porte. Cela fait des heures que je suis là, dans cette pièce sordide et mal éclairée. assise par terre. Mon esprit vagabonde et se rappelle la nuit dernière, ces hommes désagréables aux manières de rustres, mais plus particulièrement un visage, cette affreuse cicatrice sur sa joue, son haleine nauséabonde, sa force surhumaine.... Tout est allé très vite, une altercation, des menaces, mon père au sol suppliant, moi me débattant... j'ai perdu connaissance, et me voilà chez cette garce, cette tenancière de bordel, sa maison de malheurs d'où les filles ne ressortent jamais, à part les pieds devant, emportées par la petite vérole.

Messages : 25 Date d'inscription : 24/08/2008

Je pénètre avec peine dans l'antre nauséabond. Sur le comptoir mitteux, une vieille femme hideuse et acariâtre essuie des tasses sales avec un chiffon poussiéreux. Elle me dévisage un instant.
-Voulez quoi ? marmonne-t-elle dans sa barbe naissante
-Bonjour chère madame, dis-je d'une voix aimable -et toujours grave. Je souhaiterais passer la nuit ici. Et si possible en charmante compagnie. J'ai cru comprendre que je pourrais trouver ici mon bonheur, en échange de quelques pièces.

Admin Messages : 306 Date d'inscription : 22/08/2008

Le vieux mendiant vous regade s'un manière suspicieuse, puis fini par se relever.
"Si c'est l'amour que vous cherchez, chuis pas sur que vous l'trouv'rez mon bon seigneur, mais je crache pas sur une piece alors suivez moi".
Vous suivez l'homme à travers la foule qui s'éparpille en cette fin de soirée. Il s'arrete enfin devant la porte d'un bar qui pue la sueur et la crasse jusque sur le trottoir. Il se retourne.
"Ben voilà, je n'ai pas de quoi rentrez mais merci pour la piece"
Il s'éloigne, vous laissant seul devant ce taudis.

Admin Messages : 306 Date d'inscription : 22/08/2008

Le membre 'AnnS' a effectué l'action suivante : Lancé de dés

#1 'D6' : 5

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#2 'D6' : 5

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#3 'D6' : 3

Messages : 25 Date d'inscription : 24/08/2008

J'ai un bonus de +2 sur mes jets de dés.

Admin Messages : 306 Date d'inscription : 22/08/2008

Le membre 'Ainkatsiss' a effectué l'action suivante : Lancé de dés

#1 'D6' : 3

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#2 'D6' : 3

Admin Messages : 306 Date d'inscription : 22/08/2008

L'homme vous dévisage tant que vous vous demandez s'il n'a pas percé votre déguisement...

Faites un jet de "CHARISME: Comédie"

Messages : 25 Date d'inscription : 24/08/2008

Le doute m'assaille l'espace d'un court insant. Tous ces hommes autour moi n'ont qu'un seul but en tête : pour eux ce cher Gilbert n'est qu'un gagne pain, sa vie sentimentale ne les importe absolument pas. Au contraire, j'en vois déjà certains se moquer honteusement de ce pauvre bougre au physique plutôt ingrat, il faut l'avouer. Alors que faire ? S'il me faut les doubler, la solution est simple. D'une simplicité effrayante même... Mais... Si jamais l'on découvre la supercherie... Bah, mon nom n'est pas encore connu, et je n'aurais probablement aucun mal à m'extraire de cette situation pénible, si tant est qu'elle arrive... Ces mâles prétentieux n'y verront que du feu, tant leur orgeuil déçu d'avoir perdu la course les aura aveuglé.
Oui, ma décision est prise. Je sors sans me précipiter, car je sais bien qu'un homme pressé passe souvent pour un homme inefficace. Grave erreur. J'ai toujours été d'une efficacité foudroyante, et de plus je suis une femme !
J'attends que la foule immonde et grouillante de mâles mûs par la soif d'argent soit sortie, et je me dirige tranquillement vers la petite porte boisée donnant vers la cour. Une fois dehors, je me couvre la tête pour ressembler à mes congénères masculins (et ne pas être trempée jusqu'aux os par la pluie diluvienne) et je me fonds dans la vaste populasse. Au détour des rues, je me mets en quête de quelque cabaret lugubre où de pauvres fleurs fanées par la pauvreté de leur existence vendent leurs charmes pour une malheureuse cuisse de poulet. Un mendiant assis en face de moi quémande sans succès de quoi manger pour la soirée.
-Eh l'ami ! dis-je d'une voix rauque et grave, Oui mon brave, c'est à vous que je parle ! Pourriez vous m'indiquer quelque endroit où je pourrais passer la nuitée en charmante compagnie ? Une piécette pour la réponse, et un repas au sec si vous m'y conduisez. Qu'en dites vous ? Je crois devinez que vous êtes affamé ! Allons mon bon, suivez moi, ce soir vous êtes mon hôte !

Puis-je espérer que le brave type me suive ?
Mon air masculin est-il crédible ?
De combien d'argent disposé-je ?

Admin Messages : 306 Date d'inscription : 22/08/2008

Il pleut des cordes et vous distinguez le ciel gris à travers les fenetres de la maison luxueuse où l'on vous a appelé. Tous ces diplomates rassemblés vous rende nerveuse. Et leurs regards et remarques... quelle bande de mysogine. Tous cela pendant que le vieux Ulbert Nédié debite ses boniment. Vous avez tous compris la situation: son fils Gilbert et un célibataire devant l'eternel. A croire que les femmes ne l'interresse pas. Malgres ses quarante ans passés, pas une rumeur ne circule le mentionnant avec une fille! Et voilà qu'il faudrait le marier?
La mission est impossible, cela est certain, mais c'est justement cela qui vous attire: vous faire un nom; prouver à tous ces mâles ce que vous valez. Cela et la coquette somme que Ulbert donnera à qui trouvera une femme à son fils.
Mais voilà que le discours du père se termine, et les autres prétendant à la récompence commencent à s'éparpiller, se preparant à partir en quete d'une noble disponible.
Et vous?